Dans les années cinquante se déroule aux Assises le procès de Sophie Auzanneau, une jeune femme coupable d’avoir tué son amant Xavier Bergeret.
Tandis que dans le prétoire s’affrontent les gladiateurs de la Justice, avocats et procureur, plus soucieux d’un succès personnel que de la recherche de la vérité, Sophie se montre absente du débat, comme étrangère à la machine judiciaire.
En même temps que le procès, s’étale en désordre le passé de la jeune femme, depuis sa première rencontre avec Xavier jusqu’au meurtre de ce dernier ; période éclairée, dans un puzzle aléatoire, par un déballage mettant à nu sa famille et ses proches, les camarades de fac., ses amants, dans des espaces et des temps suspendus sur fond de dialogues croisés.
Pour répondre à l’obsédante question « pourquoi l’a-t-elle fait ?», tiraillé entre la logique d’une justice et la complexité d’un portrait de femme, le spectateur, alors, se confond avec les jurés.
Sophie est une jeune femme qui aime ça, dériver…elle aime les chats…elle aime les galets, les pierres, elle aimerait les ouvrir, voir ce qu’il y a dedans.
Elle a envie de savoir aimer.
Et puis il y a Xavier, qui l’aime trop, qu’elle n’aime pas assez.
Sophie tue Xavier
Et puis il y a la Machine judiciaire avec ses organes, ses rouages, ses rites, ses jurés …
Mise en Scène : Daniel Jové
Distribution :
Dr Haudebourg : Agnès Tardieu
Sophie Auzanneau : Claire Cavalli
Mme Guibot : Claudine Rodriguez
Avocat Général : Eric Bessin
M. Auzanneau : Francis Legrand
Dr Schlessinger : François Parot
Claudette : Mathilde Bessin
Maître Lubet : Jean-Pierre Bérard
Francine : Julia Saboul-Beck
Colonna : Thierry Morlet
Xavier Bergeret : Olivier Mouillet
Maître Cancé : Pierre Messin
Gerbier : Quentin Drouet
Président : René Palanque
Lachaud : Pierre Jové
Cornaille : Romain Mayer
Mme Auzanneau : Roselyne Grisard
Affiche : Chloé Mathiez
Sons : Jean-Yves Duverney
Régie Lumière : Yoann Molin
Régie Son : Willy Mercier