Portrait d’une femme de Michel Vinaver

Dans les années cinquante se déroule aux Assises le procès de Sophie Auzanneau, une jeune femme coupable d’avoir tué son amant Xavier Bergeret.
Tandis que dans le prétoire s’affrontent les gladiateurs de la Justice, avocats et procureur, plus soucieux d’un succès personnel que de la recherche de la vérité, Sophie se montre absente du débat, comme étrangère à la machine judiciaire.
En même temps que le procès, s’étale en désordre le passé de la jeune femme, depuis sa première rencontre avec Xavier jusqu’au meurtre de ce dernier ; période éclairée, dans un puzzle aléatoire, par un déballage mettant à nu sa famille et ses proches, les camarades de fac., ses amants, dans des espaces et des temps suspendus sur fond de dialogues croisés.
Pour répondre à l’obsédante question « pourquoi l’a-t-elle fait ?», tiraillé entre la logique d’une justice et la complexité d’un portrait de femme, le spectateur, alors, se confond avec les jurés.
Sophie est une jeune femme qui aime ça, dériver…elle aime les chats…elle aime les galets, les pierres, elle aimerait les ouvrir, voir ce qu’il y a dedans.
Elle a envie de savoir aimer.
Et puis il y a Xavier, qui l’aime trop, qu’elle n’aime pas assez.
Sophie tue Xavier
Et puis il y a la Machine judiciaire avec ses organes, ses rouages, ses rites, ses jurés …

Mise en Scène : Daniel Jové
Distribution :
      Dr Haudebourg : Agnès Tardieu
      Sophie Auzanneau : Claire Cavalli
      Mme Guibot : Claudine Rodriguez
      Avocat Général : Eric Bessin
      M. Auzanneau : Francis Legrand
      Dr Schlessinger : François Parot
      Claudette : Mathilde Bessin
      Maître Lubet : Jean-Pierre Bérard
      Francine : Julia Saboul-Beck
      Colonna : Thierry Morlet
      Xavier Bergeret : Olivier Mouillet
      Maître Cancé : Pierre Messin
      Gerbier : Quentin Drouet
      Président : René Palanque
      Lachaud : Pierre Jové
      Cornaille : Romain Mayer
      Mme Auzanneau : Roselyne Grisard
Affiche : Chloé Mathiez
Sons : Jean-Yves Duverney
Régie Lumière : Yoann Molin
Régie Son : Willy Mercier